L’ART DE LA GUERRE 

(The Art of War)                                               

 

De Christian Duguay

Scénario de Wayne Beach et Simon Davis Barry

Musique pourrave de Normand Corbeil

Avec Wesley Snipes, Donald Sutherland, Michael Biehn, Anne Archer,…

Genre : Photocopiage brouillon de Mission Impossible

USA- 1h55 – 2000

Distribué par UFD

Sortie le 15/11/2000

Un agent secret se retrouve accusé d’avoir commandité un attentat politique. Tous le recherchent. Il va devoir vivre dangereusement pour démanteler ce complot.

A partir d’un récit emprunter tout entier au chef d’œuvre de Brian De Palma, Art of War se vautre dans la facilité scénaristique au mépris du spectateur. De rebondissements fades en découvertes inintéressantes, l’histoire se complet dans le déjà vu. Ce n’est donc pas ici qu’il faut rechercher ce qui nous fait tenir pendant deux heures.

Le nom de ce facteur magique se nomme Christian Duguay. Il est tout simplement un bon réalisateur qui prend un plaisir communicatif à filmer. A l’aide de mouvement de grue (son vice) ou de travelling avant ultra maîtrisé, ce cinéaste, déjà responsable des très sympathiques Planète Hurlante et Contrat sur un terroriste (et pour les plus vicelards les deux suites super series B de Scanners), se présente tout simplement comme la digne réincarnation des solides artisans qu’étaient John Frankenheimer (époque Black Sunday et French Connection 2) et Sidney J.Fury (époque Ipcress-Danger Immediat). Autrement dit des metteurs en scène qui se sacrifient pour livrer un film distrayant qui (se) prend au serieux l’engagement envers s public. Ceci étant suffisamment rare pour être signalé, nous pouvons aussi complimenter Snipes pour son retour sur scène en temps qu’acteur et non plus comme doublure de Steven Seagal (je fais ici allusion au très bon Blade). Côté casting, on retrouve avec un certain déplaisir un Michael Biehn qui n’en finit pas de surjouer dans le registre chien fou.

Bon désolé, j’ai pas grand chose d’autre à ajouter sur ce film définitivement estampillé  « cinoche du samedi soir pour spectateurs indulgents».

Note 3/6

Yann Art of noise Moreau

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