CE QUE VEULENT LES FEMMES
(What Women Want)
De Nancy Meyers
Avec Mel Gibson, Helen Hunt, Marisa Tomei
Musique : Alan Silvestri
Photo : fantôme de Dean Cundey
Genre : Ce que le spectateur ne veut pas
USA –2h07 ou 20h07, je ne sais plus – 2001
Distribué par Bac films
Sortie le 14/02/2001
Nick est un publiciste frimeur que rien n’impressionne et surtout pas les femmes. Macho invétéré, il voit d’un très mauvais œil, la concurrence d’une nouvelle venue pour l’obtention d’un poste plus important. Par accident, il acquiert le pouvoir de lire dans les pensées des femmes (et d’un caniche !). Il va donc s’en servir pour arriver à ses fins. Mais comme le film est moralisateur, tout lui retombe mollement dessus.
Rappel des faits : Nancy Meyers est responsable d’avoir torché A nous 4 et freiné la carrière de Dennis Quaid. Deux années plus tard, elle récidive avec cette daube qu’est Ce que veut les femmes. En tentant de se foutre de la gueule des machos à travers le portrait de ce cher Nick, surjoué par Mel Gibson, Meyers ne fait que se prendre un retour de flamme. Car que signifie le fait que ce don « analyse » indifféremment les femmes et les chiennes (c’est visuellement dans le film !) ? Que tente de nous montrer la « cinéaste » avec toutes ces collègues de bureau qui pensent l’inverse de ce qu’elles disent sinon que l’hypocrisie est féminine. Etrange non ? Bon encore si c’était bien filmé, cela pourrait PEUT ETRE passer, mais c’est d’une laideur à faire passé les téléfilms allemands pour du Dario Argento ou du Michael Mann. D’ailleurs on se demande si Dean Cundey qui éclaira magnifiquement, jadis, les films de John Carpenter, n’est pas devenu aveugle entre temps ou adepte du dogme. Enfin, pour qu’une comédie face rire, elle doit nécessairement être rythmée. Or, ici, la vitesse est plus proche de celle d’un fauteuil roulant que d’un bolide. En bref, si vous voulez avoir envie de perdre votre temps devant un énorme film TV pas drôle, mal tourné et thématiquement raté, alors cette chose est faite pour vous, masochiste !
Note 1/6
Yann Calmos Moreau