TOKYO FIST

écrit et réalisé par S.Tsukamoto

Avec S.Tsukamoto

Monté Par S.Tsukamoto

Genre : Fight Club migraineux

Distribué par le studio Canal et Desfilms

Japon - 1h27 - 1995

Sortie le 28/03/2001

            Un jeune cadre, dont la femme s’en va avec un boxeur, décide, lui aussi, de combattre à main nue (son manque de personnalité). La jeune fille ne sait alors plus où donner de la tête et se plait à tendre l’autre joue.

            Tsukamoto est donc un auteur puisqu’il réalise quasiment tout dans ses films. Quatrième oeuvre de ce cinéaste, très (sur)estimé par la critique, que je me tape en espérant trouver enfin comprendre pourquoi autant de personnes fantasme sur lui. Et je dois dire que...je ne pige toujours rien à cette adoration. Car ce n’est pas en filmant de façon hystérique une histoire plate et prévisible qu’on aboutit à un chef-d'œuvre. Qu’il utilise l’animation pour créer des accélérations veines ou qu’il barbouille sa bande sonore de musique indus pour faire croire à une société claustrophobies, tout n’est que frime et excroissance (un de ses thèmes de « prédilection ») en vue de foutre un mal de tête que certains prendront pour une expérience et une révolution esthétique et narrative. Faussement audacieux, Tokyo Fist a l’allure d’une série Z, le scénario d’une série Z, les prétentions plastiques intello d’un Godart et n’est pourtant rien d’autre qu’un caprice masturbatoire de son narcissique « auteur ».

Précipitez vous plutôt pour voir l’incroyable Requiem For a Dream qui, d’après son réalisateur Darren Aronosky, s’inspire (un peu) de Tsukamoto. Ou comment il est possible, par je ne sais quel miracle, transformer la daube en or...

Note 1/6

Yann Furyo Moreau