THE YARDS

De James Gray


Musique : Howard Shore

Avec Mark Whalberg, Joaquin Phoenix, Charlize Parfaite Théron, James Caan,…

Genre : Enterrement de vie d’un ex-honnête garçon

USA – 2h00 – 2000

Distribué par Bac Films

Sortie le 01/11/2000


Sortant de prison, un jeune homme se promet de ne plus jamais y retourner. Lors de la fête, donnée en l’honneur de son retour, il retrouve un de ses amis qui lui propose un travail apparemment honnête. Tout se déroule pour le mieux jusqu'à ce que la frontière de l’illégalité soit à nouveau pulvérisée. Dés lors la vie de cette famille, faussement unie, va devenir une tragédie…


James Gray n’est pas un marrant. Et pourtant il a un homonyme qui a réalisé le méga classique L’ombre blanche avec le Sim américain : Steven Seagal. Bon restons sérieux, semblable à l’auteur. Il y a quelques années, Little Odessa sortait et exposait aux yeux hagards du public un récit triste, noir et désespéré dans le quartier russe de ……..… (remplir avec une ville américaine ou Saint Etienne). Entre Madame Daubefire et BoobyGuard, ce polar fit l’effet d’une petite bombe.

The Yards ne provoque donc pas un fou rire généralisé et n’est pas non plus le film d’action de cette fin d’année. Reprenant les éléments qui ont fait la renommé de Little Odessa (Enfermement familiale, mafia, corruption, amour contrarié,…), James Gray fait tout son possible pour rendre son œuvre austère. Et il y réussit un peu trop. Car, pour être tout à fait franc, nous avons vraiment l’impression d’assister à un véritable enterrement pendant toute la durée du film, tant les acteurs font la gueule. A croire que la méthode du metteur en scène pour diriger les interprètes est de leur dire, une minute avant le tournage de la scène, qu’ils ne seront jamais payés. Redoutable.

D’autre part, les ficelles scénaristiques commencent vraiment à ressembler à des troncs d’arbres. La mise en scène, à force de sobriété, et le montage, très mou, finissent par plonger le spectateur dans les bras de morphé. « Delivrance » crierons nous !

Ne partez pas car deux éléments sauvent légèrement le film. D’une part la musique toujours impeccable de Howard Shore (musicien attitré de David Cronenberg) et surtout l’interprétation au delà de nos espérances de la très belle Charlize Théron qui confirme tout le bien que l’on pensait d’elle depuis L’Associé du diable.

Mais ceci est trop peu (à film austère, fin de critique austère).


Note 2/6


Yann Moreau

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