SCARY MOVIE

De Keneen Yvory Wayans

Avec: Marlon Wayans et Shannon Pin up d’American Pie Elyzabeth

Genre: parodie(mieux que Humongous) de Slasher (au hasard Scream)

USA – 1h30 – 2000

Distribué par Bac Films

Sortie le 25/10/2000


Dans un lycée américain, des meurtres horribles sont commis par un tueur sanguinaire mais bête comme le scénariste de Nouvelle Vague (du sieur godart).


Souvenez vous l’été dernier dernier dernier dernier, en 1996 donc (que ceux qui m’ont criez « 1965 » retournent à Woodstock), Scream sortait chez nous et allez connaître un succès sans précédent (et avec six mois de retard sur les USA) dans l’histoire du film d’horreur. Plus de deux millions de spectateurs se sont rendus dans les salles obscures suivant les conseils d’une presse étrangement unanime. Le Slasher, genre lancé, en 1978, par Halloween de John Carpenter et officialisé, en 1980, par Vendredi 13 de Sean Cunnigam (avec un h quelque part dans ce nom) renaissait de ses cendres à l’image des assassins indestructibles qu’il exploitait.

Comme au début des années 80, une suite de suite virent le jour avec plus ou moins de bonheur et ce qui devait arriver arriva : l’idée d’une parodie qui stopperait net cette éclosion de barjo en tout genre apparut et devint Scary Movie.

Semblable dans sa démarche à American Class (National Lampoon’s…) qui fonctionnait comme un remake volontairement débile du mythique Bal de l’horreur de Paul Lynch (Le tueur danse le disco en boîte !), Scary Movie ne fait pas dans la dentelle. Scatologique et surtout déclinant la série des Scream sous les aspects les plus sexuels et les moins catholiques, cette farce est un défilé de blague au taux fortement élevé de pénis (souvent montré). Dire que l’humour se situe en dessous de la ceinture serait un trop doux euphémisme. Il est carrément dans le calcif !!! Grossier et vulgaire : OUI. Mais ça fait du bien.

Seul bémol : au moins un tiers des scènes reprend au plan prés, sans les bousculées, des situations déjà vues ailleurs. Dommage aussi que nous ayons l’impression que les auteurs ne se sont pas trop cassés le derrière (!) pour trouver des gags construits, car certains sentent vraiment le réchauffés (!!).


Enfin ne soyons pas mauvaises langues, surtout en présence de Shannon Elizabeth, et fonçons voir ensemble ce film très profond qui vient directement se ranger, cette année, au côté de l’odorant Fous d’Irène des frères E=MC2 Farrely.


N.B : Si le Slasher vous captive, lisez nos deux dossiers sur le sujet (un sur les trois premiers films de Abel Ferrara et l’autre sur le fonctionnement du genre)


Note 4/6


Ogroff, the Mad Mutilator

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