MANIPULATIONS

(The Contender)

de (?) Rod Lurie

Avec Jeff Bridges, Joan Allen, Gary Oldman, William le Sixieme Sens/Manhunter Petersen

Genre: téléfilm américain

USA - 2000 - 2h05

Sortie le 02/05/2001

            Pour remplacer un vice-président, le président des ETATS-UNIS D’AMERIQUE désigne une femme sénateur. Un autre sénateur jaloux veut la faire couler et ressort une info croustillante: elle aurait partouzé étant jeune, la vilaine. S’engage une lutte pour la dignité entre la sénateur, le sénateur, le « juge » et le PRESIDENT DES ETAS-UNIS D’AMERIQUE.

            Si ce postulat ne vous intéresse pas, arrêtez de lire cette critique, de toute façon vous n’irez pas voir ce film (et vous aurez raison). Pour les courageux et les fans de joutes verbales molles, je continue. Pour aimez Manipulations, il est quand même un peu obligatoire de s’intéresser à la politique et surtout à la politique américaine où la crédibilité de chacun se fonde sur sa vie privée. Deja, j’en vois qui baille. Si les personnages sont bien écris et assez bien interprétés (avec, étonnamment, le Prospère YouPlaBoum du ciné: Jeff Bridges), il n’en va pas de même pour le reste. Le plus grave: une réalisation a faire passé un Navarro pour du Kubrick. Tout est laid: grain énorme, photo Derrikienne, cadrage impersonnel). Secondo: Rod Lurie a beau défendre une juste cause (le droit à la vie privée), il le fait avec des sabots en plomb et un gyrophare planté dessus. Il faut voir les déclarations finales (de la sénateur ou du PRESID...) avec, en fond, le drapeau US et une musique à faire pâlir l’armée. Si on ajoute a tout ça quelques symboles mal placés comme Joan Allen qui fait son footing au milieu des tombes (vous avez deja eu envie de  courir dans un cimetière), on obtient logiquement un film qui aurait gagné a être directement passé un Mercredi soir avant un débat et ceci, sans la case « ciné ». Les Manipulations du titre sont, à n’en point douter, celles qu’auront subis les spectateurs pour s’endormir dans les salles après avoir payé 50 balles.

Note 1/6

Yann manipulé Moreau