HIGHLANDER 4: ENDGAME

de Gregory Widen

Avec Christophe fan d’Albert Pyun Lambert, Bruce Payne, Adrian Paul

Genre: Game Over

USA - 2000 - 1h40

Distribué par Bac films

Sortie PREVUE le 02/05 ou 09/05/2001

            Christophe s’est fait un nouveau pote immortel au cour des siècles, c’est Adrian. Mais un gros méchant dont le père est mort, jadis, sous l’épée de Christophe va les pourchasser.

            On croyait, à tort, que Highlander 3 avait enterré la série ciné débutée par Russel Mulchahy voici une quinzaine d’année. Mais il manquait un truc à faire: un film qui ferait le lien entre la saga ciné et celle télévisuelle avec le nulardos Adrain Paul. C’est maintenant chose faite avec Highlander 4:Endgame qui porte bien son nom. Bon soyons honnête, ce quatrième opus n’est pas bon mais demeure plus sympa que le précédent. Car, en dépit d’un manque de moyen apparent (l’appart de Lambert ressemble plus à un F1 dans une usine qu’au loft majestueux du premier; les effets sont souvent collés sur la pellicule), on sent de la part des auteurs la réel volonté de raconter une histoire, pas si bête que ça, où s’entrecroise de nombreux protagonistes. Pour un peu, on dirait du Lelouch! En y regardant de plus prés, on peut même sentir, par instant, un souffle de tragédie antique. Mais tous ces efforts sont souvent ruinés par le cinéaste qui, pourtant loin d’être incompétent, n’a pas les épaules pour contrôler une narration multitemporelle. Un certain sens du cadrage sauve d’ailleurs pas mal de scène de la ringardise pure et simple (les méchants descendent directement des loubards des sous MadMax italien des années 80 genre 2019, après la chute de New York). Autre point faible qui coupe l’ambition du scénario, une interprétation plus que limite. Car si Christophe semble encore y croire (parfois), Adrian Paul nous de voile un jeu d’acteur proche de celui d’une patate. Le voir se tortiller dans tout les sens, lorsqu’il prend l’énergie d’un adversaire, comme s’il avait reçut un coup de compas dans le derche restera comme une scène d’anthologie du comique involontaire. Quand au sadique en chef, Bruce Payne, on ne peut pas lui reprocher de faire ça à la légère: il récite son texte comme du Shakespeare!

            En dépit de toutes ses faiblesses plus ou moins graves, Highlander 4 reste une série B fauchée mais sympathique, un film que vous pouvez allez voir si, comme moi, vous soutenez Christophe Lambert quoi qu’il fasse. De toute façon, c’est mieux que Vercingetorix.

N.B: Un ami (coucou Jeff) me fait savoir que la version qui va sortir en France a été allégée de quelques plans gores suite à son passage devant la censure US.

Note 2/6

Yann fan de H2:Quickening Moreau