GEMINI

De Shinya Tsukamoto

Avec Masahiro Motoki ; Ryo ; Yasutaka Tsuysui ;…

Musique : Chu Ishikawa

Directeur de la photographie : S.Tsukamoto

Genre : Faux semblant de bon film (ou Dead Ringard)

Japon - 1h24 – 2000

Distribué par Haut et court

Sortie le 01/11/2000

Au début du XX siècle, un médecin réputé vit heureux en compagnie de sa femme. Cependant une présence commence a s’immiscer dans la maison et a provoquer le malheur autour du jeune homme. Qui lui veut du mal (a part le spectateur) ?

            Cela va faire maintenant plus de dix ans que Shinya Tsukamoto fait son cinéma et cela commence à devenir ennuyeux. Autant à l’époque de Tetsuo on comprenait son attirance d’adolescent rebelle pour les mouvements punk et underground, autant en l’an 2000 il serait plus que temps qu’il évolue.

Apparaissant comme l’enfant bâtard de David Cronenberg (même goût pour le mutations et les effets viscérales) et de Aandrrej prononcez ce nom en hurlant les yeux exorbités Zulawveskyi ( attirance, donc, pour l’hystérie maladive et répétitive ), le réalisateur japonais n’en finit pas de faire sur jouer ses acteurs dans des scènes de folie plus qu’énervantes. En adaptant à sa sauce une histoire du célèbre auteur E. Rampo (sur lequel un très beau film du même nom a été tourné il y a quelques années), Tsukamoto dévoile enfin au grand jour sa réelle incapacité à raconter une histoire sur plus d’une séquence. Clippeur plus metteur en scène : affirmatif.

Cependant, dans Gemini, nous pouvons faire une prière pour remercier le ciel que ce film soit une œuvre de commande. Il en résulte une bonne maîtrise de l’image composée majoritairement par une photographie assez belle pour révéler, par un incroyable contraste, le bâclage (certains inconditionnels pensent filmage sans concessions !) des flash-back tout droit sortit d’une pure série Z italienne genre Les guerriers du Bronx. En effet, dans ces moments, Tsukamoto se lâche et nous montre ses interprètes évoluant avec des crêtes rougeâtres et des morceaux de fourrure ( on dirait des castors !) collées sur la joue. A voir pour le croire.

Ou plutôt non, a ne pas voir.

Note 1/6

Yann Twins Moreau

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