DANCER IN THE DARK
de Lars Von Trier
Avec: Björk; David Morse (n’apportez pas des tomates, il préfere du poisson); Peter Stormare; Catherine Deneuve; Jean Marc Barr et Udo Kier (qui, pour une fois, de mange personne).
Directeur de la photographie: Robby Müller
Nourriture de David Morse: Jean Marc Bar
Musique: Björk
Prise de vue sous marine: David Morse
Genre: Mélodrame musicale
Sortie le 18/10/2000 - 2h20 - Danemark
Björk n’a vraiment pas de chance, son personnage est une ouvrière qui devient aveugle mais qui voudrait faire du music hall. Pour payer une opération a son fils atteint des mêmes symptômes, elle travaille trop et ne voit pas (!) que d’autres drames encore plus dramatiques (non elle ne va pas voir Mission: Impossible 2) vont lui rendre la vie désespérément mélodramatique.
Au cas où vous ne l’auriez pas compris, le nouveau film de Lars Von Trier est un drame qui met le moral à zéro. Mais pourquoi allez voir Dancer in the Dark, me direz vous, s’il nous donne envie, à la sortie, de prendre un repas avec Blaize, Ponpon et El Chateau (oui ceux de La Classe)? Et bien pour quelques raisons que je vais m’empresser de vous expliquer pourquoi.
La première est unanimement Björk (car le film est très très controversé). Actrice, elle est criante de vérité et attachante (d’où les pleures) musicienne, elle est excellente. Donc déjà un bon point.
Ensuite en raison même du metteur en scène qui n’a jamais fait les choses à moitié. Lars Von Trier est un éternel provocateur et il est alors tout a fait normal que les avis diverges franchement quant à ses choix artistiques. Dans un premier temps, sa mise en scène agace. Tournant à la manière du dogme les scènes réalistes et de manières très mécaniques les séquences dansantes, le cinéaste opte pour une frontière entre réel et rêve que l’on peut juger trop simple. Cependant et comme dans Breaking the Waves tout les éléments prennent leur signification dans l’ultime scène (surprise!) qui joue habilement des deux notions pour instaurer le malaise.
D’autre part, on peut vraiment regretter que Lars est choisi des ficelles dramatiques grosses comme des troncs d’arbre pour tirer les larmes, car si parfois le procédé marche, le spectateur n’est pas dupe d’être manipuler. Nous sommes quand même loin du temps bénis d’Europa ou The Kingdom.
A cause de certains excès inhérent à son metteur en scène qui n’a jamais fait dans la demi mesure, le film passe de peu à coté de son statut de futur film culte. Il reste tout de même une oeuvre intéressante car évidemment marginale, un long (2h20!) poème filmé porté par l’authentique grâce de son interprète. Rien que pour elle, laissez vous inviter à cette ultime danse avant les ténèbres (que c’est beau; j’en chiale! Peut-être que Lars va adapter ma critique sous la forme d’une double trilogie avec Chewbacca dans le rôle de la parenthèse).
Note 4
Yann Cannibal! The Musical Moreau
Filmographie de Lars Von Trier:
Films d’étude:
1981: Nocturne
1982: Images of Relief
1983: Liberation
Longs métrage:
1984: Element of Crime
1987: Epidemic
1991: Europa
1994/1998: The Kingdom (L’Hopital et ses fantômes, serie TV en 11 épisodes géniaux)
1996: Breaking the Waves
1998: Les Idiots
2000: Dancer in the Dark
Filmographie de David Morse:
- Les Dents de la mer 1,2,3,4
- La moitié des Luc Besson
- Orca (il a d’ailleurs casser une arrête lors d’une scène de karaté avec Sim)
- Peur Bleue
- La Mort au large
- Bleu est la mer; blanche est la mort
- Les machoires infernales/Barracuda
- Apocalypse dans l’ocean rouge
- Shark
- Debout les crabes, la mer monte
- Le marin des mers de chine
- En Pleine tempête
- Le Bateau
- Vingt milles vieux sous mémères (titre véridique!)
- Shark Attack
- Merlan, l’inchanté
- The Crossing Guard (David s’est fait écraser sur ce film! Le maladroit!)
- Rock
!!!!!!!Attention, David Morse ayant tenté de m’attaquer en me proposant la main de sa fille Kinder Pingu, je dois vous prévenir que deux erreurs ce sont glisser dans cette filmo. Heu par contre la fille de Jon Voigt...