APPARENCES

(Wath Lies Beneath)

de Robert Zemeckis


Scénario de Clarl Gregg

Directeur de la photo : Don Burgess

Musique : Alan Silvestri (le même que pour Par où t’es rentré on t’as pas vu sortir de Philippe Clair! Vous pouvez vérifier.)

Avec : Harrison Ford; Michelle Pfeiffer et l’indispensable James Remar (La Loi de la jungle)

Genre : Appâts rances

USA - 2h09 (!) - 2000

Distribué par UFD

Sortie le 13/09/2000


Un couple qui habite une vieille bicoque près d’un lac est heeeuuureeuux. Cependant, la femme du mari pense que ses voisins (une dame qui pleure, qui crie et qui fait l’amour avec un mari barbu (attention, le look prof de français de James Remar)) sont étranges. Surtout le jour où la dame qui pleure,.... disparaît sans laisser de traces (flaques de larmes, tympans maritales explosés,...). De plus, elle commence à avoir des visions horribles dans sa baignoire (qui a hurlé le nom de Janet Leigh ?).


Le nouveau “Z”emeckis est arrivé. Autant être franc, Hollywood a accouché d’une chose hybride à la fois géniale et nulle.

Géniale car Robert a toujours pris un plaisir plus que communicatif à filmer. Que ce soit les poursuites spacio temporel de la série Retour vers le futur (dont un 4 est en projet) ou bien avec les délires cartoonesques de Roger Rabbit, le public en a pour son argent et plus encore. Ici, une bonne moitié du film est hallucinante car il ne se passe rien et pourtant l’ambiance crépusculaire et fantomatique reveille majestueusement les sens. Nous ne sommes alors pas si loin des chefs d’oeuvres Australiens que sont Pique nique à Hanging Rock de Peter Weir ou Long week End de Colin Egleston. Photo magnifique, decor somptueux, effets sonores discrets mais justes, tous les éléments sont présents afin de nous plonger dans une atmosphère faussement tranquille.

Cependant, le film est tout de même obligé de raconter quelques choses et c’est ici que prend fin notre plaisir. Car le récit dont une immense partie ne sert à rien se détériore au fur et a mesure que le temps passe (lentement). Les dix dernières minutes trop spectaculaires, car hors du ton général, viennent gâcher la terreur causée par une inoubliable scène de bain.

Il est vraiment dommage que Zemeckis n’est pas choisi entre le pur film d’ambiance et celui d’épouvante bourrin, déjà vu et très moralisateur (auquel le cinéaste ne croit manifestement pas trop). L’impression que le metteur en scène de Contact (souvenez vous du final où nous apprenions que les E.T. ressemblaient au chamalow David Morse. Cf. filmo in Dancer in the Dark) a plus eut envie de tourner ce film uniquement pour quelques séquences (le bain donc, et...?) devient plus que probable. Apparences s’apparente donc plus à un semi échec qu’à une semi-reussite.


Note 2/6

Yann I don’t see dead people Mor eau

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